Avril 2022

Ancien titre “Au centre du corps, l’identité”

4e DE COUVERTURE

Et si le secret de la santé mentale se situait dans l’élasticité de nos chaînes musculaires, la souplesse de nos tissus conjonctifs et l’allonge de notre respiration ?

Au carrefour d’un destin qui conjugue un rétablissement psychologique qualifié de hors normes par ses médecins, de vingt années d’expérience dans l’accompagnement de patients souffrants de « troubles mentaux » et d’une pratique kinésithérapeutique développée et transmise par une ex-cheffe du centre de réadaptation de l’hôpital cantonal de Lausanne, l’auteur en est intimement convaincu !

En accordant nos corps aux préceptes Vitruviens de force, d’utilité et d’esthétique, le mental se débarrasse spontanément de ses troubles. C’est ainsi que la nature a parfaitement façonné notre espèce Homo sapiens, et c’est ainsi que, d’involution en involution, nos morpho-psychologies s’adaptent à un monde de plus en plus artificiel

 

Frédéric Meuwly

Après le succès de son autobiographie : Schizo, de la chute au rétablissement, aujourd’hui morpho-psychohérapeute par le souffle, l’auteur fait partager avec professionnalisme et bienveillance des postures thérapeutiques et des comportements préventifs visant à soigner le mental grâce à cet ami que nous sommes : notre corps !

FORMAT et QUALITÉ du livre

Livre broché 276 pages
Format A5
Éditions Abysses – ISBN 978-2-8399-3465-7
Reliure dos carré collé 300g couleur
Grammage intérieur 80g noir/blanc.
Couverture pelliculage brillant

TABLE DES MATIÈRES

Introduction
Schizophrenia
Nos trois corps
Le corps oublié
Les cabossés
Le processus d’encapsulage morpho-psychologique
Psychologie pour les nuls
Le stress, ennemi public n°1
Une petite écologie de l’esprit
Guérir à tout prix
Le Zen de Vitruve
L’épigénétique
Une journée d’observation
Rétablir un cercle vertueux
Le Souffle profond
La posture essentielle
Les chaînes musculaires horizontales et verticales
Le thorax et le bassin
La posture anti-angoisse
La posture somnifère
Alors… on danse ?.
À quoi faut-il s’attendre ?
Dérèglements chimiques dans le cerveau
Une éducation congestionnée
Une psychiatrie hors-sol
De nouveaux paradigmes
Aide-toi, le ciel t’aidera !

INTRODUCTION

Et si les clés de la santé mentale se situaient dans la souplesse de nos chaînes musculaires et de nos fascias, la qualité de notre verticalisation et la fluidité de notre respiration ?

C’est le constat de « tirs croisés », éprouvés, observés et pensés par l’auteur depuis plus de vingt-ans ans, mais également de recherches récentes en neuroscience et en épigénétique qui démontrent à quel point le cerveau se stimule, se développe et s’entretient au travers de l’activité physique[1] mais également que l’expression de nos cellules s’oriente vers l’apaisement, ou au contraire vers l’agitation, en fonction de facteurs environnementaux, tels que les exercices modérés, la gestion du stress, la nourriture et les relations sociales.

Or, depuis la révolution industrielle, et plus encore, depuis cette révolution numérique qui nous emporte tel un canoë dans un fleuve tourbillonnant, nos corps ne cessent de s’atrophier, en faveur d’un mental qui lui, s’hypertrophie. D’involution en involution, nos structures morphologiques s’affaissent, se durcissent, se sclérosent et s’éloignent de la structure première, vive, agile, souple, « sortie d’usine » – et probablement saine – qu’à façonné la nature en quelques centaines de milliers d’années de l’évolution de notre espèce Homo sapiens.

Si, dans leur jeunesse, nos corps ne manifestent pas – encore – des troubles physiques déclarés, ils crient pourtant des souffrances bien réelles. C’est ainsi que vers l’âge de trente ans, je consultai un psychiatre pour soigner des troubles mentaux qualifiés de sévères et persistants, en même temps qu’une physiothérapeute, pour soigner une difficulté à respirer. Alors que je pensais jouir d’une bonne santé sur le plan physique, cette thérapeute diagnostiquait de multiples « adaptations négatives » de ma verticalité, sous la forme de scoliose, lordose, cyphose, épaules et cage thoracique en introversion, bassin oblique, pieds plats, rigidités musculaires, etc. soit autant de distorsions que la médecine ignore ou néglige tant que la douleur ne survient pas.

S’en suivirent alors six années de traitement sous la forme d’étirements sur les chaînes musculaires avec le souffle profond, visant à rétablir cette structure atrophiée. Sans autre forme d’intervention, j’assistais à une restauration de mon psychisme, qualifiée de « hors normes » par mon médecin traitant. Le maître mot de ce rétablissement fut l’érosion de mes cogitations mentales – à vrai dire inutiles – à l’avantage d’un ré-ancrage dans les réalités concrètes de l’existence.

Rétabli vers 1999, devenu éducateur, informaticien et spécialiste en intégration professionnelle, je fréquentais alors des centaines de jeunes et moins jeunes affectés de troubles mentaux[3], en vue de leur formation et intégration sur le premier marché de l’emploi. Durant vingt ans, j’observais au travers des démarches, des postures et de la gestuelle, l’encapsulage morpho-psychologique évoqué par ma thérapeute lors du premier diagnostic. De même, je constatais l’impuissance de la médecine psychiatrique à soigner ces jeunes, sinon par des lourds traitements médicamenteux, qu’ils doivent réviser régulièrement en vue d’obtenir un semblant de stabilité. Quelques succès également, mais presque toujours marqués par un changement de paradigme sous la forme de cours de théâtre, d’expression corporelle, de départ à l’étranger ou de passion pour le kick boxing.

D’où, ce questionnement à propos de la psychiatrie. Ne contient-elle pas dans ses fondements même une contradiction, un bogue, une distorsion pour ne pas dire une fracture, qui l’empêche effectivement d’éteindre les feux qu’elle conceptualise ? En séparant le corps de cette « matière » absolument nébuleuse qu’est le mental, ne façonne-t-elle pas des troubles sans limite, sinon l’imagination des rédacteurs du fameux DSM[4] ? En capitalisant sur le trouble ou le déficit mental, ne réduit et ne stigmatise-elle pas les patients à la pire expression de leur personne ? Si personne ne se justifie, ou se vante, de souffrir de troubles mentaux, n’est-ce pas parce qu’on fond de notre Être, nous savons que nous souffrons surtout dans nos corps ?

Effectivement, la psychiatrie ne s’aventure pas sur le terrain de ceux qui, institutionnellement, se chargent préventivement du corps : les physiothérapeutes, kinésithérapeutes, masseurs, professeurs de pratiques corporelles douces, qui eux, ne prétendent pas soigner des troubles « mentaux ». Les solutions se situent peut-être dans ce no mans-land engendré par les fondements cartésiens de notre médecine moderne, mais également par notre mode de pensée mécaniste, capitaliste, superficiel, ébahi par la performance lorsqu’elle tente de réparer ce qui est cassé, plutôt que de former dès la naissance, dans un éducation douce et réfléchie, des corps et des esprits souples, indépendants et non dissociés.

Notre planète subit également les outrages de cette fracture schizophrénique. Les médias, les politiques et parfois même certains écologistes en parlent comme un élément dissocié de nous, un peu comme si nous étions devenus de purs esprits débarrassés des contraintes du matériel. Ainsi se comportent de nombreuses multinationales en « externalisant » ce qui est coûteux, embarrassant, lourd, humain, réel, pour ne conserver, telles des coquilles vides, plus que le marketing, le design et le superficiel. L’analogie entre le mépris que nous entretenons à l’égard de nos corps et celui de la Terre est tout à fait comparable, ce qui revient à dire que le premier acte écologique à opérer est celui des retrouvailles avec nous-mêmes.

L’écriture de ce livre s’est presque imposée à moi. Pour avoir partagé onze années cumulées de thérapie et de développement personnel avec ma thérapeute, et près de dix-neuf ans de chemin de vie, il m’apparaît comme évident que nous pouvons, voire devons, soigner les troubles déclarés de manière réductrice comme mentaux, par le biais du corps que nous sommes. Pour ce faire, rien de compliqué. Ton « traitement » peut débuter cet après-midi par une balade, puis par une rencontre avec un ami et enfin, cinq minutes de danse dans ton salon. Demain, afin de ne pas t’ennuyer, tu inventeras autre chose, mais toujours de petits actes du quotidien qui viseront à raisonnablement – réalistement, dirais-je ! – te mettre en chemin vers le changement.

Se débarrasser des pensées reçues, se mettre en mouvement, inventer ses soins, vivre l’expérience du changement, vivre l’expérience de se dépasser, compter sur soi-même, retrouver son corps, identifier ses émotions, apaiser ses frustrations, devenir ton propre docteur, affirmer ton identité afin de pouvoir pleinement te réaliser, c’est la démarche à laquelle je t’invite, et pour laquelle je propose ce parcours initiatique.

À madame Eliette Christen, décédée en 2014, je rends brièvement hommage ..

CITATION

Les douleurs de la chair
sont des douleurs de l’âme
dans la chair et à cause de la chair

Saint Augustin

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